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Big Quit ou pénurie de talents ? Le combat reste le même: comment attirer et retenir les collaborateurs ?

Big Quit ou pénurie de talents? Le combat reste le même: comment attirer et retenir les collaborateurs?

Le Big Quit, ou la “Grande Démission”, désigne le phénomène apparu aux Etats-Unis suite à la crise du Covid-19 et qui a vu des millions d’américains démissionner, du jour au lendemain, de leur emploi. En novembre 2021, cela représente plus de 4 millions d’américains, un record dans un pays où le marché de l’emploi bien plus flexible qu’en France est familier de ce type d’événement, mais jamais à une si grande échelle. Mais qu’en est il réellement sur le marché du travail français, dont les ressorts sont bien différents de ceux qui animent le marché du travail de l’autre côté de l’atlantique ? Une fois le constat fait, quelles actions doivent être mise en œuvre pour renforcer la marque employeur et s’assurer de recruter et garder les meilleurs talents. En quoi la digitalisation de l’expérience collaborateur peut contribuer à cette stratégie. C’est ce que nous vous proposons de partager dans un nouveau livre blanc.

En introduction, revenons sur la notion de Big Quit.

Le terme est apparu sous la plume d’Anthony Klotz, professeur de management et spécialiste de la psychologie organisationnelle. Ce dernier note quatre grandes tendances qui expliquent le Big Quit tel qu’il est visible aux Etats-Unis.

Credit Anthony Klotz

1 – Un décalage des démissions

Tout d’abord, il y a ceux qui, au moment de l’apparition de la pandémie, ont préféré jouer la carte de la sécurité en gardant leur travail, là où ils auraient en temps normal démissionné, et ont, dès lors où l’économie a repris, sauté le pas. Ce phénomène est d’autant plus notable que, dans une période où l’offre est supérieure à la demande,  ils se retrouvent en position plus favorable pour négocier auprès de leur nouvel employeur.

2 – Les burn-out

En outre, certains sont sortis plus éprouvés que d’autres par la pandémie qui a causé un nombre important de burn-out et poussé bon nombre de personnes dans l’incapacité de continuer à travailler comme auparavant. Cette vague de burn-out est à mettre en lien avec le turn-over conséquent que rencontrent bon nombre d’entreprises qui, à défaut de pouvoir stabiliser leurs effectifs, comptent sur une main d’œuvre qui certes, s’avère souvent moins qualifiés et moins encline à rester, mais permet de maintenir l’appareil productif.

3 – Une prise de conscience

Pour d’autres, la crise sanitaire a été l’occasion de profondes transformations et de réflexions qui résultent en une volonté de changer de travail car ils souhaitent un emploi qui soit plus en adéquation avec leurs valeurs, leur rythme de vie mais aussi car ils estiment être sous-payés au regard du travail essentiel qu’ils effectuent. C’est le cas notamment des professions ouvrières, des commerçants, de la restauration et de la santé, secteurs n’ayant souvent pas pu bénéficier du télétravail lors de la crise sanitaire et aujourd’hui les plus touchés par ce Big Quit avec des postes qui peinent à trouver preneurs.

4 – Le télétravail

C’est certainement la grande innovation sociale et sociétale qu’a permis cette pandémie: permettre à un maximum de personnes le pouvant d’exercer leurs activités de chez eux. Évidemment si ce fut initialement dans un souci de sécurité sanitaire, beaucoup d’employés se sont cependant habitués à ce rythme qui leur permet notamment d’éviter le temps de trajet pour se rendre sur site. Au traditionnel métro-boulot-dodo, le métro semble se détacher peu à peu et laisser place à un vide que chacun est libre de remplir comme il le souhaite. Si certains ont hâte de retourner en présentiel après des mois passés sans pouvoir voir leurs collègues et souvent sans équipements adéquats, d’autres au contraire souhaitent rester sur un rythme de télétravail et, dans le cas où leur l’entreprise les obligerait à revenir en présentiel, préfèrent démissionner que de retourner sur un rythme que l’on pourrait qualifier de “normal” avant crise. 

Qu’en est il réellement sur le marché du travail français, retrouvons nous les même tendances deux ans après le début de la pandémie ? Une fois le constat fait, quelles actions doivent être mise en œuvre pour renforcer la marque employeur et s’assurer de recruter et garder les meilleurs talents ? En quoi la digitalisation de l’expérience collaborateur et l’Entreprise Service Management peut contribuer à cette stratégie ? Devoteam N Platform vous proposera dans les prochaines semaines d’aller plus loin dans un livre blanc et un webinar. Stay tuned !